
[ Janvier 2018 – je mets à jour que veux-tu ]
J’avais mis ça sur ma liste sans attente particulière, en me disant « Si je peux, sinon tant pis ». Et puis pour plusieurs raisons qui se sont carambolées (je vous la fais courte petits curieux), finalement je ne voulais pas le rater, ce gallinacé doté d’une dentition.
J’avoue que je ne sais toujours pas pourquoi le coq avait des dents, je ne sais pas à quel moment la terre a tremblé (on m’y reprendra à discuter avec mon voisin pendant l’introduction, je crois qu’une partie de la réponse était là), mais je sais que j’ai vu un joli spectacle. « La fragilité de la vie face aux forces qui la bousculent » résume bien le propos, il n’y a rien d’autre à inventer. Plutôt que le message, je retiendrai son incarnation : l’endroit, les danseurs. Si vous pouvez allez à la rencontre de l’un ou de l’autre, n’hésitez pas.Le théâtre Mon Désert fait partie de ces espaces où un intime est possible. Si proches les uns des autres, et si proches de la scène, je sais qu’on a tous entendu le souffle des danseurs, on a pu voir les gouttes de sueur couler sur les peaux, percevoir le bruissement des pieds sur le sol, capter l’intensité d’un regard avec du bonheur dedans (celui qui ne ment pas quand on fait ce qu’on aime). Et puis surtout, parce que ces danseurs sont restés eux-mêmes, on a eu la chance de ne pas voir des corps formatés et des techniques standardisées. A la place, une troupe où les individualités, par moments si fortement présentes et assumées, s’effacent à d’autres moments pour laisser place au groupe, dans un juste équilibre. Compagnie Averses : bravo. Et merci.
Jamais eu l’envie d’assister à un spectacle de danse, et là j’avoue que ta description change la donne, je vais y penser…
Il faut tenter ! Cette compagnie nancéenne propose des trucs sympas, j’en ai vu un autre récemment. Et j’ai d’autres pitch comme ça sous le coude je les poste bientôt ! Mais…faudra attendre un peu pour retourner dans les salles de spectacle…